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Lumière sur… Les guides d’excursions

LES ARCHIVES MUNICIPALES DE LÈGE-CAP FERRET ONT POUR VOCATION DE CONSERVER LES ARCHIVES PUBLIQUES, MAIS AUSSI DES DOCUMENTS PRIVÉS, UNIQUES ET PARFOIS PERSONNELS. TOUS LES MOIS, DÉCOUVREZ UN DOCUMENT INÉDIT SUR VOTRE COMMUNE ! PAR SON INTÉRÊT HISTORIQUE, SON ASPECT ESTHÉTIQUE, OU SON ORIGINALITÉ, CE DOCUMENT TÉMOIGNE DE LA MÉMOIRE LOCALE.

Les premiers guides sont apparus au début du XIXème siècle en Angleterre et en Allemagne. Ces petits livres renseignent le touriste en quête d’informations pratiques, d’histoire locale ou d’excursions pittoresques à faire lors de son voyage. Pour les « touristes dociles », que l’on reconnaît au manuel-guide qu’ils ont toujours à la main, « ce livre est pour eux la loi et les prophètes », écrit le philosophe Hippolyte Taine dans ses notes de voyage dans les Pyrénées, « Ils mangent des truites au lieu qu’indique le livre, font scrupuleusement toutes les stations que conseille le livre, se disputent avec l’aubergiste lorsqu’il leur demande plus que ne marque le livre. »

Quatre guides d’excursion sur la Presqu’île sont conservés dans nos fonds : Oscar Déjean en 1867, De Gabory en 1896, le Guide-Diamant de 1927 et André Rebsomen en 1928.

Oscar Déjean, 1867

Le guide le plus ancien que nous conservons est celui d’Oscar Déjean, intitulé Arcachon et ses environs : monographie historique et publié en 1867 chez Féret, libraire-éditeur à Bordeaux. Oscar Déjean (1810-1890) est un ancien maire de La Teste (1848-1850). Son ouvrage présente tout à tour :

  • l’histoire du chemin de fer de Bordeaux à La Teste
  • les différentes stations de gare de Bordeaux à Arcachon
  • un précis historique sur La Teste et Arcachon
  • des renseignements divers sur les commerçants arcachonnais (hôtels, restaurants, poste aux lettres, presse locale, etc.)
  • le climat, la pêche, l’ostréiculture, la chasse
  • les communes riveraines du Bassin d’Arcachon
  • la Société Scientifique d’Arcachon (Oscar Déjean en était membre)

Il consacre un peu moins de deux pages à la description du Cap Ferret, un lieu désertique et sauvage à la fin du XIXème siècle :

« Traversons maintenant la passe, pour arriver sur les terres du Ferret, et suivre la côte opposée à celle que nous venons d’explorer.
Le cap Ferret est le Curianum promontorium (promontoire Curian) des Romains, que Vinet a eu tort de placer à Cordouan, dans ses Commentaires sur les œuvres d’Ausone. Les cabanes des pêcheurs sont situées à environ un kilomètre de l’extrémité du cap, sur la côte du Bassin et non sur celle de l’Océan. Le poste des douanes est auprès du phare, à deux kilomètres de distance des cabanes.
Le phare du cap Ferret est situé sur la rive est du Bassin, à trois mille mètres au nord de l’entrée et à neuf cents mètres de la côte de l’Océan, par 44 degrés 38 minutes 48 secondes de latitude septentrionale, et 3 degrés 35 minutes 11 secondes de longitude occidentale ; il a cinquante-un mètres d’élévation et une portée de dix-huit mille marins ; c’est un feu fixe. Il a été construit, en 1839, par les frères Escarraguel, sous la direction de M. Deschamps fis, ingénieur des ponts-et-chaussées.
On trouve, au Ferret, deux maisons appartenant l’une à l’administration des ponts-et-chaussées, l’autre à celle des forêts, et deux cafés-restaurants, où l’on fait toujours d’excellents repas, l’appétit, aiguisé par l’air de la mer, ne faisant jamais défaut. Il y a plusieurs puits, dont l’eau est d’une bonté et d’une limpidité peu communes.
A six kilomètres et demi du phare, on voit, sur le rivage de l’Océan, le poste des douanes de La Garonne. Piquey est situé à trois kilomètres de ce poste, sur la rive est du Bassin, et à huit kilomètres du phare, en suivant la plage. A peu près à moitié distance, au lieu de La Vigne, M. Léon Lesca, de La Teste, a fait bâtir, en 1866, une belle villa, que l’on aperçoit d’Arcachon. Il y a, à Piquey, un poste de douanes, une maison forestière et trois chalets, appartenant à MM. Frédérik Lesca, et Ramondin, de La Teste, et à Mme Paulhac (sic), d’Arès.
Le cap Ferret, le poste de la Garonne et Piquey sont sur le territoire de la commune de La Teste, bien qu’ils dépendent de la paroisse d’Arcachon. »

Un petit précis historique sur la commune de Lège du XIème au XVIIIème siècle est ajouté en fin de chapitre. Il n’y a aucune mention de l’état actuel de la commune (commerçants, hôteliers, points de vue à voir, etc).


Carte du bassin d’Arcachon dressé par Légé dans Arcachon et ses environs d’Oscar Déjean, 1867

Le succès de cet ouvrage, initialement paru en 1857, ne se dément pas neuf ans plus tard. Le journaliste Camille Braylens en fait une critique dithyrambique dans l’édition du 9 octobre 1867 de La Gironde. Il est certain que ce guide

« deviendra, à l’avenir, le vade mecum indispensable à tous ceux que le caprice ou le besoin amèneront sur ces fortunés rivages, au bord desquels l’art et l’industrie contemporains ont improvisé la plus coquette des résidences d’été, la plus salutaire des stations d’hiver. […]
Ce livre, où l’on trouve aussi d’utiles indications aux baigneurs, est bien l’étude la plus complète et la plus sérieuse qui ait été faite jusqu’à ce jour sur ce coin privilégié des landes de Gascogne, et il ne contribuera pas peu à développer la vogue qui conduit chaque année un si grand nombre d’étrangers sur cette plage de l’Océan.
Nous n’hésitons pas à recommander à nos lecteurs le livre de M. O. Déjean : ils en tireront, nous l’affirmons, agrément et profit. »

De Gabory, 1896

En 1896, Edmond Le Taillandier de Gabory (1849-1914) publie son Guide d’Arcachon chez Madame Delamare, libraire-éditeur à Arcachon. Originaire de la Vienne, De Gabory arrive en 1880 à Arcachon pour raisons de santé. Il s’investit aussi bien dans la vie politique que journalistique de la région : correspondant de La Petite Gironde, fondateur du journal La Vigie d’Arcachon (1886), conseiller municipal d’Arcachon (1888), rédacteur de L’Avenir d’Arcachon (1889).

Le chapitre consacré aux excursions en mer débute par la présentation du Cap Ferret. Un cartophile averti sera agréablement surpris de reconnaître la gravure qui orne cette partie. La gravure est une vue prise depuis le Bassin d’Arcachon de la plage devant le phare. Elle a été dessinée d’après une carte postale.


Gravure du phare du Cap Ferret dans le Guide d’Arcachon de De Gabory, 1896 (Archives municipales de Lège-Cap Ferret)

Carte postale du phare du Cap Ferret (fonds François Bisch, Archives municipales de Lège-Cap Ferret)

Au niveau du texte, il n’y a pas de grands changements par rapport au guide Déjean. Seuls les villages du Cap Ferret, L’Herbe et Piquey (Grand Piquey) sont évoqués.

« Le cap Ferret est la pointe de terre située en face du sémaphore. Entre les deux se trouvent les Passes, c’est-à-dire l’embouchure du bassin d’Arcachon. On se rend au Ferret, l’hiver, par pinasse ou canot ; l’été, par bateau à vapeur. Au débarcadère du Vigilant se trouve le restaurant Lavergne. Une passerelle en bois permet de traverser facilement des arènes désertes et de petites dunes, pour gagner le littoral de l’Océan ; c’est une promenade à pied de trois quarts d’heure. Non loin du restaurant Lavergne se trouve une vaste lagune transformée en partie en exploitation ostréicole dont le siège se nomme Maine-Beau, et appartient à M. Grenier.
Sur la dune qui se trouve à l’extrémité de la pointe du Ferret on voit une croix sans inscription, dont l’érection date peut-être de 1836, époque à laquelle soixante-dix-huit marins pêcheurs trouvèrent la mort sur les passes. Ces pêcheurs, qui étaient pères de famille, laissèrent près de trois cents orphelins.
Si l’on contourne la lagune dont nous parlions tout à l’heure, et vers l’ouest, on peut, en passant sous les bois, aller au phare.
Le Phare est situé sur la rive ouest du bassin, à 3,000 mètres au nord de l’entrée, et à 900 mètres de la côte océane. Il a 51 mètres d’élévation, 275 marches et une portée de 18 miles. C’est un feu fixe, blanc, de premier ordre. Il a été construit par MM. Deschamps et Escarraguel. Près du phare se trouvent un poste de douanes, une habitation des Ponts et Chaussées, une autre de l’Administration des Forêts. Il a y deux auberges, quelques cabanes, plusieurs puits dont l’eau est limpide, et de beaux figuiers.
Du phare encore, une passerelle en bois conduit à l’Océan.
A six kilomètres et demi du phare, sur le rivage de l’Océan, se trouve le poste de douanes de la Garonne ; et à huit kilomètres sur la rive du bassin se trouve un petit endroit nommé Piquey, qui a un poste de douanes et une maison forestière, plus quelques chalets.
Voici les distances indiquées en milles marins auxquelles se rencontrent certaines profondeurs par le travers du phare d’Arcachon :
A cinq milles, fonds de 30 mètres ; à huit milles, fonds de 50 mètres ; à vingt milles, fonds de 100 mètres ; à trente-trois milles, fonds de 150 mètres.
Bélisaire.- Au débarcadère du vapeur Ville-d’Arcachon, appartenant à M. Larroque, est situé un restaurant tenu par M. Bélisaire. Non loin de là, une petite chapelle, Notre-Dame-des-Flots. Du restaurant, une double ligne de tramways conduit l’une au phare, et l’autre à l’Océan. Entre le phare et Bélisaire se trouve encore une croix avec nom et inscription, et commémorative d’un sinistre maritime. Toute la côte à droite et à gauche du débarcadère est bâtie de petites villas et de chalets.
Villa algérienne.- A peu près à moitié distance du phare et de Piquey, M. Léon Lesca, conseiller général, a fait bâtir la belle Villa Algérienne, joli parc, potager, vigne importante et d’un bon rapport ; tout autour, des bois de pins où abondent les lièvres. Sur la plage, une chapelle, Notre-Dame-des-Dunes, et tout près, une maison d’école. »

L’auteur passe ensuite directement à Arès, sans présenter la commune de Lège (de Lège à Petit Piquey).

On n’est jamais mieux servi que par soi-même. De Gabory fait la publicité de la nouvelle édition de son livre dans son propre journal, L’Avenir d’Arcachon (édition du 9 avril 1905).

Guide-Diamant, 1927

Dans le catalogue de la maison d’édition Hachette figurent en bonne place les Guides-Diamant, des guides de voyages abrégés au format de poche. Les premiers Guides-Diamant pour Paris sont lancés à l’occasion de l’Exposition universelle de 1867. Les guides connaissent un succès énorme, à tel point qu’ils deviennent le standard dans cette catégorie d’ouvrage. Les rubriques reflètent toujours le contenu des guides actuels (informations générales, renseignements pratiques, description de la région ou des villes visitées, etc.).

Le Guide-Diamant dédié à Arcachon et la Côte d’Argent que nous conservons date de 1927. L’ouvrage propose une description détaillée des excursions en mer et présente chaque village de la côte noroît, du Cap Ferret à Lège.

« A.- LA POINTE DU CAP FERRET.- Service des vapeurs Jack et Courrier du Cap (été seulement) qui abordent près de l’extrémité du cap Ferret (hôt.-rest. : de la Pointe ; de la Côte d’argent), le long d’une passerelle métallique. A côté de la passerelle se trouve l’embarcadère du tram. qui, pendant la saison, conduit à 10 min. de la plage de l’Océan (25 min. à pied ; 45 min. en contournant la langue de sable basse du cap d’Arcachon). Le tram. assez irrégulier, passe à travers des sables gazonnées de chiendent et un bois rabougris ; au-delà, on voit à g., vers le cap, une croix commémorative d’un naufrage et, à dr., le sémaphore, que l’on peut visiter. On traverse une dune percée de main d’homme et l’on se trouve dans un vallonnement sableux (riche flore spéciale : immortelle des dunes) d’où l’on gravit par un chemin de planches une seconde dune qui surplombe la vaste plage de l’Océan (rest. Bellevue). »

« Le cap Ferret était jadis domaine maritime. Il a été vendu (loi du 19 octobre 1919) à une Société immobilière : sur le lotissement établi par elle, dans un site grandiose que sillonne une voirie s’améliorant de jour en jour, ont été construites d’assez nombreuses et jolies villas. La vie y est tranquille et libre de toute obligation mondaine. Le ravitaillement est assuré par une population sédentaire de pêcheurs, d’ostréiculteurs et de commerçants vivant dans le voisinage de la station balnéaire. Une route projetée rejoindra celle de Lège (20k.), achevée jusqu’au Piquey, réunissant ainsi le cap à Lège, Arès et Bordeaux sans passer par Arcachon. »

« A 500 m. du restaurant et du quartier de Bélisaire, dans les anciens hangars du camp d’aviation américaine, école d’hydro-aviation civile. A 1,500 m., au lieu dit La Vigne, large appontement récemment construit pour l’embarquement des poteaux de mine. Un chemin de fer Decauville relie cet appontement au Porge à travers la forêt (trajet d’env. 70 k.). »

« Le bateau accoste à l’extrémité d’une estacade établie près de la villa Algérienne (autorisation nécessaire pour visiter le parc ; cultures intéressantes ; figuiers), de style mauresque, propriété de M. Léon Lesca, qui a fait construire à côté la chapelle de Notre-Dame-des-Dunes.- Continuant à longer la côte, le bateau dépasse plusieurs pittoresques villages de pêcheurs et de parqueurs d’huîtres, l’Herbe (hôt.-rest. Garnung), le Canon, Piraillan, formés de huttes et de cabanes sur pilotis avec quelques chalets et de nombreuses pinasses tirées au sec sur la grève : leur aspect est tout à fait exotique et original. – Le bateau s’arrête au Piquey, le plus important de ces villages, d’où l’on peut revenir à Arcachon soit par le bateau (comme ci-dessus), soit par la nouvelle route de Lège, Arès et Facture. »

« On se rend au Piquey par le bateau. Du débarcadère, un chemin plus ou moins bien « paillé », long de 1 k. 5 env., qui longe la plage, traverse la pointe aux Chevaux, passe derrière des cabanes et tourne enfin à g. au Petit-Piquey, rejoint la nouvelle route carrossable de (10 k. N.) Lège. Cette route passe par Clavey (rest. Laviolle), station balnéaire naissante (sanatorium pour enfants), puis à la Maison forestière (p.50). On pourrait éviter de passer par Lège et gagner directement Arès en prenant à dr., à la maison forestière, une piste cyclable qui raccourcit l’itinéraire de plusieurs kilomètres et franchit sur un petit pont le canal servant de déversoir aux étangs de Hourtin et de Lacanau. »

« 43 k. Lège (hôt. : Boissin ; Ducamin ; Maurat ; Goubet ; Ducos), 1,114 hab., bourg qui a dû se déplacer devant la marche des dunes ; on reconstruit l’église pour la troisième fois. C’est de Lège que se détache au S. la nouvelle route du cap Ferret, qui s’arrête actuellement (10 k.) au Piquey (p.37), mais qui doit être prolongée jusqu’au cap. »

André Rebsomen, 1928

Membre titulaire de la Société Scientifique d’Arcachon, André Rebsomen publie ses Notes touristiques sur le pays de Buch en 1928. La préface est signée par le Docteur Hameau, président de la Société Scientifique :

« cet ensemble de notes est si bien présenté, les descriptions sont si claires et si précises, la documentation si complète, que touristes, historiens, archéologues, yachtmen, etc…, y trouveront tous renseignements susceptibles de les intéresser. Le touriste, en particulier, après avoir lu les descriptions si pittoresques et poétiques des sites ou promenades offrant un intérêt, n’a pas besoin d’être mené par la main, il saura se diriger tout seul tellement ces descriptions sont nettes. »

L’auteur consacre de longues lignes à chacun des villages de la Presqu’île, en partant du sud au Cap Ferret pour remonter vers le nord jusqu’à Lège. Quelques publicités pour des hôteliers ou des commerçants sont incluses. Il ajoute également des itinéraires de promenade à bicyclette et des points de vue à admirer. Lège y est pour une fois particulièrement bien décrit :

« 46 kilomètres d’Arcachon. 24 kilomètres de Facture. Si l’agglomération principale de Lège est située dans l’intérieur des terres, le territoire de cette commune est baigné sur une longueur de 7 kilomètres par les eaux du Bassin. Sol excellent pour la culture des céréales. Belles prairies clôturées de pins élevés qui donnent un aspect très riant au payx. Scierie importante, centre forestier (bois ou résines). Ancienne fonderie sur la route qui va d’Ignac au courant de Lège ; on n’y trouve plus que de beaux platanes et des scories de fer et d’argile alumineuse, de couleur bleu turquoise.
Trois puits artésiens alimentent des lavoirs communaux : l’un à Ignac, l’autre dans le bourg et le dernier au hameau du Grand Ousteau, sans compter les puits artésiens de Claouey et de Pauilhac. »

Extrait de la carte touristique du Bassin d’Arcachon dessinée par André Rebsomen

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Aldous Huxley, écrivain anglais (1894-1963)

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05.57.17.07.80

Sources et références

Les Archives municipales de Lège-Cap Ferret :

  • Oscar Déjean, Arcachon et ses environs : monographie historique, 1867, Féret, libraire-éditeur (fonds bibliothèque patrimoniale)
  • Edmond Le Taillandier de Gabory, Guide d’Arcachon, 1896, Madame Delamare, libraire-éditeur (fonds bibliothèque patrimoniale)
  • Guide-Diamant « Arcachon et la Côte d’Argent », 1927, Hachette (fonds bibliothèque patrimoniale)
  • André Rebsomen, Notes touristiques sur le pays de Buch, 1928, Librairie Générale d’Arcachon (fonds bibliothèque patrimoniale)

Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF :

  • L’Avenir d’Arcachon, 9 avril 1905

RetroNews, le site de presse ancienne de la BnF :

  • La Gironde, 9 octobre 1867

 

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