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Lumière sur… Les débuts de la station de sauvetage du Cap Ferret (1867-1904)

LES ARCHIVES MUNICIPALES DE LÈGE-CAP FERRET ONT POUR VOCATION DE CONSERVER LES ARCHIVES PUBLIQUES, MAIS AUSSI DES DOCUMENTS PRIVÉS, UNIQUES ET PARFOIS PERSONNELS. TOUS LES MOIS, DÉCOUVREZ UN DOCUMENT INÉDIT SUR VOTRE COMMUNE ! PAR SON INTÉRÊT HISTORIQUE, SON ASPECT ESTHÉTIQUE, OU SON ORIGINALITÉ, CE DOCUMENT TÉMOIGNE DE LA MÉMOIRE LOCALE.

Pendant de nombreuses années, les pêcheurs appellent de tous leurs vœux la création d’une station de sauvetage sur le Bassin d’Arcachon afin de venir en aide aux bateaux pris dans les dangereuses passes. D’effroyables naufrages ont émaillé l’histoire maritime du pays. Le plus terrible d’entre tous s’est passé en mars 1836, surnommé depuis « Le grand malheur ». Sur les huit bateaux de pêche voulant rentrer dans le Bassin, six ne purent franchir les passes en raison du mauvais temps. Les marins décidèrent de partir au large et de gagner l’embouchure de la Gironde. Ils périrent tous dans la tempête. Le bilan est lourd : 78 disparus, autant de veuves et encore plus d’orphelins.

La première station (1868-1877)

Le premier abri en 1868

En 1867, la Société Centrale de Sauvetage des Naufragés (S.C.S.N.), fondée deux ans plus tôt, acte la construction d’une station à Arcachon. Il est décidé qu’elle sera implantée à la pointe du Cap Ferret aussi près que possible de la barre redoutable qui ferme l’entrée du bassin et qui a englouti tant de barques de pêcheurs.

La dépense sera couverte au moyen d’un prélèvement sur les parcs à huîtres du Bassin : « c’est là un nouveau bienfait dont nous sommes redevables à la libéralité du ministre de la marine ». Le Ministre de la Marine à cette époque est l’Amiral Charles Rigault de Genouilly, qui n’est autre que l’un des fondateurs de la Société Centrale de Sauvetage des Naufragés en 1864. (Il en sera le président jusqu’à sa mort et il lui léguera une grande partie de sa fortune.) Les recettes de la vente des huîtres des parcs impériaux s’élèvent au total à 22 840 francs.

La maison-abri est édifiée sous la direction des Ponts et Chaussées pendant l’hiver 1867-1868. Quelques mois plus tard, on lui ajoute un observatoire destiné à faciliter la vue du large. En janvier 1869, une tempête de sud-ouest abaisse le niveau de la plage et enlève la partie avant de la plateforme de béton. Les fondations du pignon sont mises à nu. Des réparations sont exécutées en urgence ainsi que des travaux de défense contre l’érosion marine.

L’équipage du canot de sauvetage (à rames) se compose de six hommes :

  • Moureau, capitaine au long cours, président
  • Suret, capitaine au long cours
  • Pierre Dignac, maître de pêche
  • Pierre Ducos, maître de pêche
  • D. Cousteaud, maître de pêche
  • J.-Ch. Dinot, maître de pêche

D’après certains ouvrages, le premier canot de sauvetage affecté à la station du Cap Ferret aurait porté le nom de Saint-Ernest et Sainte-Suzanne de Saint-Faron. Or, il n’en est rien. Le canot Saint-Ernest et Sainte-Suzanne de Saint-Faron est envoyé, dès sa construction en 1867, à la station de Portsall, dans le Finistère. Il est ensuite transféré à Agde dans l’Hérault en 1897. Le premier canot du Cap Ferret ne porte aucun nom spécifique.

L’abri en maçonnerie est démoli par la mer vers 1872.

Le deuxième abri en 1872

En 1872, l’abri du canot, auparavant en dur, est remplacé par un chalet en bois portatif, qui pourra être aisément déplacé en cas de fortes marées. Le chariot est déposé dans les ateliers de Rochefort en attendant qu’on puisse l’utiliser et de nouveaux appareils ont été installés pour faciliter la mise à la mer du canot.

En janvier 1877, la Société Centrale de Sauvetage des Naufragés décide de supprimer la station du Cap Ferret. D’une part, parce que l’abri en bois s’est lui aussi écroulé lors d’une tempête hivernale, et d’autre part, parce que la population maritime ferretcapienne, les marins qui assurent les sauvetages, diminue :

« … nous devrions vous en présenter cinquante et une ; mais, pendant l’hiver, nous avons été obligé de supprimer celle du cap Ferret à l’entrée du bassin d’Arcachon.
Dans une tempête, la mer envahit la dune de sable au pied de laquelle s’élevait l’abri de l’embarcation ; cet abri en bois s’est écroulé sans heureusement causer d’avaries au canot de sauvetage que nous avons envoyé à l’arsenal de Rochefort, en attendant que nous lui trouvions une autre destination. C’était du reste une station à supprimer, la population maritime du cap Ferret s’étant transportée à Arcachon et à La Teste pour s’y livrer à l’ostréiculture ; le service du sauvetage devenait impossible dans de pareilles conditions. »

Après réparations, le canot du Cap Ferret est baptisé Joly de Morey II. En 1878, il est envoyé à la station de Pouliguen en Loire-Inférieure (actuelle Loire-Atlantique). M. Thierry Caudal, actuel président de la station S.N.S.M. Pornichet Cote d’Amour, nous donne quelques précisions :

« Joly de Morey II – Au Pouliguen – Canot de 1868 à redressement et à grande stabilité construit par Normand – Provient d’Arcachon-Cap Ferret où il ne portait pas de nom, puis de l’arsenal de Rochefort où il avait été réparé – Long. 9,78m – Essais 25 mai 1868-Installation au Pouliguen 22 décembre 1878 – Y est opérationnel de 1878 à 1907 où il est condamné en mars – Vendu 95 f en juillet 1907. »

En dépit de la perte d’une station de sauvetage en bonne et due forme, l’entrée du Bassin d’Arcachon continue d’être surveillé (construction du sémaphore au Cap Ferret en 1898) et le sauvetage est assuré par du matériel de secours installé au phare. En 1883, le phare du Cap Ferret dispose d’un poste de fusil porte-amarres, un appareil servant à lancer une amarre à un navire en détresse.

Un fusil porte-amarre (Annales du sauvetage maritime, 1866, Gallica)

La renaissance de la station en 1904

C’est en 1902 qu’est relancée l’idée d’une station de sauvetage au Cap Ferret. Le projet est porté par Jean Dubos, propriétaire à Arcachon. En janvier 1902, suite au naufrage du vapeur Le Héron, il adresse une lettre à la Société Centrale de Sauvetage des Naufragés pour lui demander « si, en présence de la douloureuse répétition des sinistres qui se produisent dans les passes d’Arcachon, elle ne jugerait pas opportun de rechercher à nouveau les moyens à mettre en action pour essayer de secourir dans la mesure du possible et le cas échéant, les marins qui s’y exposent et dont le nombre augmente de jour en jour. » La Société lui rappelle les raisons pour lesquelles la précédente station fut supprimée. Néanmoins, elle est disposée à étudier les propositions qui lui seraient faites, et qui seraient susceptibles d’être mises en pratique. Jean Dubos contacte alors les marins et les patrons de pêche les plus expérimentés pour connaître leur avis sur la question. Le rapport qu’il envoie à la Société pointe, certes, l’impossibilité, dans bien des cas, de l’intervention d’un canot de sauvetage mais il démontre également les arguments en faveur d’une nouvelle station :

  • l’augmentation de la population au Cap Ferret, donc de meilleures possibilités de recrutement
  • le dévouement et l’intrépidité des marins
  • la présence du sémaphore pour prévenir et organiser les secours

Le 6 mai 1902, Jean Dubos reçoit la visite à Bordeaux du commandant De La Motte du Portail, inspecteur de la Société. Le lendemain, les deux hommes visitent le sémaphore et les passes à bord du vapeur Oasis, prêté par Léon Lesca. Le commandant dresse un rapport favorable à l’installation d’un poste de sauvetage au Cap Ferret.

La Société de Sauvetage accorde en principe la somme de 22 000 à 24 000 francs pour cette station. La dépense totale s’élèverait à environ 35 000 francs. Ce sont donc près de 11 000 francs supplémentaires qu’il faut trouver. Jean Dubos sollicite l’octroi de subventions auprès des communes du Bassin d’Arcachon : « je fais un pressant appel aux sentiments humanitaires de tous ceux qui s’intéressent aux marins, et je m’adresse avec confiance à la sollicitude du Conseil municipal envers sa population maritime, pour le prier de contribuer largement à l’œuvre que nous avons tous à cœur de mener à bonne fin. »

Dans son édition du 8 février 1903, le journal L’Avenir d’Arcachon ouvre une souscription « pour un poste de sauvetage au Cap d’Arcachon ». Le journal publie chaque semaine la liste des donateurs, essentiellement arcachonnais. Habitants ou sociétés, petites bourses ou grandes fortunes, tous contribuent à cette œuvre charitable.

Le 10 février, le Conseil Municipal d’Arcachon délibère au sujet de la lettre de Jean Dubos. Les avis sont partagés mais le Conseil vote finalement une subvention de 2 000 francs.

« M. Millien appuie le projet. M. Auschitzky dit qu’on a parlé de faire ce poste à Bélisaire. M. Fages regrette qu’on n’ait pas saisi toute la presse locale. M. Michelet répond à M. Auschitzky que Bélisaire serait peut-être le meilleur centre pour le choix de l’équipage. M. Lafon croit qu’un poste de sauvetage ne servira à rien du tout. M. Millien dit que l’administration de la marine devrait empêcher sous des peines sévères, tout bateau de rentrer quand la barre est mauvaise. »

Le 3 mars, c’est au tour du Conseil Municipal de La Teste de débattre des suites à donner à ce courrier. Il approuve le principe de la création de ce poste de sauvetage et remercie M. Dubos pour sa « généreuse initiative ». Toutefois, avant de voter une quelconque somme, les conseillers veulent s’assurer que les moyens de secours envisagés soient adéquats.

A la fin du mois de mars 1903, Jean Dubos et le commandant De La Motte du Portail choisissent 6 ares de terrain désignés par les Ponts et Chaussées pour l’établissement du poste.

En avril, L’Avenir d’Arcachon relance l’appel aux dons. Près de 8 000 francs ont déjà été recueillis. La souscription a si bien fonctionné que la Société Centrale de Sauvetage des Naufragés n’en a pas attendu la fin pour acter définitivement la création de la station. Le bateau est d’ores et déjà en construction au Havre : « il sera du modèle le plus récent, à redressement et à évacuation automatique. Il sera livré au mois de septembre prochain. » La Société s’occupe de la création du comité local (en charge de l’organisation du service) et a déjà reçu les adhésions de MM. le vicomte de Curzac, membre du Yacht-Club de France, vice-président de la Société « La Voile d’Arcachon » ; Jean Dubos, Maurice Gufflet, courtier maritime ; Millien, capitaine au long cours, conseiller municipal d’Arcachon ; Maurice Dupuch, capitaine d’armement des Pêcheries Françaises.

Initialement prévue en septembre 1903, la fin des travaux de la station est repoussée à cause du mauvais temps et des pluies continuelles. La construction est confiée à l’administration des Ponts et Chaussées. M. Papot en est l’entrepreneur.

Fin mars 1904, l’abri est construit :

« A 900 mètres environ du débarcadère de la Ville de Rochefort a été obtenu sur le rivage du Cap, une concession mesurant 30 mètres sur 20, soit 600 mètres carrés, close par une barrière de 2 mètres de haut.
Au centre de cette concession se trouve une Maison-Abri reposant sur un sol en maçonnerie. Elle est en bois et d’une grande solidité. Elle mesure 6 mètres 10 de large sur 13 mètres 75 de long. Toutes les pièces principales sont boulonnées et chevillées entre elles, afin de rendre relativement facile et de peu de frais son transport sur un autre emplacement, au cas où l’on y serait contraint pas des érosions se produisant dans les sables. »

En revanche, le canot de sauvetage n’est pas encore arrivé. L’Avenir d’Arcachon livre quelques détails sur sa conception :

« A l’intérieur de la Maison-Abri, le bateau de sauvetage reposera sur un chariot qui glissera sur rails et sera pourvu d’un treuil à bras en vue de régler la descente du bateau lors de ses sorties, ou de le faire remonter à sa rentrée au garage.
La voie ferrée, destinée à conduire le bateau de son abri au flot, est en construction au Creusot ; la livraison en est annoncée pour le 2 avril. Cette voie ferrée est longue d’environ 100 mètres, de la Maison-Abri à la mer. Les rails qui sont à l’écartement de 1 mètre 55, sont établis sur pilotis à cause des sables mouvants qui exigent des pieux de support d’autant plus longs qu’on se rapproche davantage du rivage.
Le bateau qui a été construit dans les ateliers de MM. Normant, au Havre, est prêt à être expédié dès que la Maison-Abri pourra le recevoir.
Les deux équipes de neuf hommes chacune, seront constituées par des marins-pêcheurs, habitant tous le Cap, entre le restaurant Lavergne et le Phare, et qui se sont spontanément offerts pour faire partie de l’équipage de sauvetage. Les patrons et sous-patron seront choisis et nommés par l’équipage lui-même. »

Le canot de sauvetage, toujours à rames, arrive au Cap Ferret à la mi-juin 1904 : « C’est une fort belle embarcation, aux flancs larges, mesurant une dizaine de mètres de la poupe à la proue. Le canot, d’une solidité à toute épreuve, reposera sur un chariot provenant des aciéries de Longwy, devant glisser lui-même sur des rails installés du débarcadère au rivage ». Il s’appelle Emile Robin du nom d’un bienfaiteur et vice-président de la Société. Il est mis à l’eau près du débarcadère d’Eyrac à Arcachon et son équipage le conduit jusqu’au poste de sauvetage à la Pointe.

Deux équipages, soit 21 hommes en tout, sont désignés pour le conduire :

  • 1er équipage : Gaston Beytet, patron ; Beliard, sous-patron ; Marcel Beliard, Marcel Dignan, Emile Deycard, Moïse Noze, Gaston Mène, Elie Deligey, Félix Lescaret, Joseph Dupuch, Jean Deligey.
  • 2ème équipage : Emile Balestre, Bertrand Dehillotte, Justin Lescaret, Emile Cousinet, Léopold Mène, Louis Langlade, Darnauguilhem, Castets, Lasmarie, Lucien Dupouy.

Le poste de sauvetage du Cap Ferret est officiellement inauguré le dimanche 17 juillet 1904 :

« Dimanche matin, à bord du vapeur Agile appartenant à M. Castelnau, patron Noé Tapie, nous avons embarqué avec M. Dubois, directeur des Pêcheries Françaises, et M. Alcide Villot. En route nous donnons la remorque au yacht Violetta pris par le calme. Arrivés au Cap, le poste de sauvetage est pavoisé et enguirlandé de fleurs aux initiales R.F. La cérémonie du lancement est présidée par M. de Lamotte du Portail, capitaine de frégate représentant la Société de sauvetage des naufragés, et M. Jean Dubos. […]
Au lancement, à 9 heures ½, le capitaine d’armement Dupuch, des Pêcheries Françaises, était également à bord.
Nous remarquons sur rade outre le vapeur Agile, le yacht Violetta pavoisé, le canot automobile Helios, le canot automobile Idéal, le canot à vapeur des Ponts et Chaussées, le canot automobile Gascogne aux Pêcheries du Golfe de Gascogne.
L’opération du lancement a parfaitement réussi et a pris fin à dix heures. »

Le canot Emile Robin le jour de son inauguration (photo. Coll. S.N.S.M., Paris, reproduit dans Les Cahiers du Bassin n°20, Archives municipales de Lège-Cap Ferret)

La cérémonie aurait pu être parfaite sans ce regrettable accroc au protocole, comme le constate le correspondant de L’Avenir d’Arcachon :

« Tout le monde a été très étonné de voir figurer à cette cérémonie M. Veyrier-Montagnères (maire d’Arcachon), et non M. Dignac, maire du canton de La Teste, alors que le poste de sauvetage est construit sur le territoire de La Teste. Serait-ce une manœuvre électorale de M. Veyrier-Montagnères ? »

Il faut dire que l’initiateur du projet, Jean Dubos, est installé à Arcachon et que ce sont les citoyens et la municipalité d’Arcachon, en tout cas d’après la presse, qui se sont largement mobilisés pour la souscription.

Les édiles de La Teste ne sont pas prêts d’oublier cet affront. Réuni le 20 août 1904, le Conseil Municipal repousse à l’unanimité une demande de subvention sollicitée par la Société Centrale de Sauvetage des Naufragés :

« Le Conseil Municipal, après avoir entendu les explications de M. Le Maire et de M. Bordelais sur le mauvais fonctionnement du poste du Ferret, reconnait, en effet, que ce dernier a été établi dans des conditions telles qu’il est dans l’impossibilité matérielle de porter un secours immédiat aux naufragés.
De plus, M. le Maire rappelle que lors de l’inauguration de ce poste, la société commit un oubli regrettable : les autorités arcachonnaises furent invitées, à l’exception de celles de La Teste sur le territoire de laquelle cependant le poste est établi. On ne s’explique pas une omission semblable. »

Après 1904…

L’histoire de la station de sauvetage du Cap Ferret et de ses canots est longue. L’abri est détruit par les assauts de la mer à de nombreuses reprises. Le canot est lui aussi remplacé plusieurs fois.

En 1967, la Société Centrale de Sauvetage des Naufragés fusionne avec la Société des hospitaliers sauveteurs bretons pour mettre en commun les moyens de sauvetage. Ces deux sociétés deviennent alors la Société Nationale de Sauvetage en Mer (S.N.S.M.).

Reconnue d’utilité publique, l’association poursuit bénévolement et gratuitement ses missions de sauvetage autour des côtes françaises, y compris dans les départements et territoires d’outre-mer. Les bateaux de secours sont répartis sur 218 stations le long du littoral métropolitain et d’outre-mer. La S.N.S.M. est majoritairement financée par les dons et les legs de particuliers, puis par des subventions de l’État et des collectivités territoriales.

Aujourd’hui, la station de Lège-Cap Ferret, c’est :

  • 46 bénévoles dont 33 sauveteurs en mer
  • 2 moyens d’intervention :

le canot tout temps, SNS 071, le GEMA (port de La Vigne)

le semi-rigide, SNS 649 (cale de Grand-Piquey)


Le canot Le GEMA accompagnant depuis le grand large le trois-mâts Le Belem, le 16 avril 2022 (photo SNSM Lège-Cap Ferret, page Facebook)

Remerciements

Nous remercions les Archives municipales de La Teste-de-Buch et Monsieur Thierry Caudal, président de la station S.N.S.M. Pornichet Cote d’Amour, pour leur partage de documents.

Votre histoire, notre mémoire

“Les souvenirs d’un homme constituent sa propre bibliothèque.”
Aldous Huxley, écrivain anglais (1894-1963)

Si vous avez des documents sur la station de sauvetage du Cap Ferret, n’hésitez pas à nous contacter ! Vos souvenirs nous permettront de mieux faire connaître l’histoire de notre commune.

Contribuez à enrichir cet article !
Service des archives
79 avenue de la Mairie, Lège bourg
archives.ad@legecapferret.fr
05.57.17.07.80

Sources et références

Les Archives municipales de Lège-Cap Ferret :

  • Les Cahiers du Bassin n°20
  • Fonds François Bisch

Les Archives municipales de La Teste :

  • Délibérations du Conseil Municipal de La Teste-de-Buch

Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF :

  • L’Avenir d’Arcachon, 1er février 1903
  • L’Avenir d’Arcachon, 8 février 1903
  • L’Avenir d’Arcachon, 15 février 1903
  • L’Avenir d’Arcachon, 22 février 1903
  • L’Avenir d’Arcachon, 1er mars 1903
  • L’Avenir d’Arcachon, 8 mars 1903
  • L’Avenir d’Arcachon, 15 mars 1903
  • L’Avenir d’Arcachon, 22 mars 1903
  • L’Avenir d’Arcachon, 29 mars 1903
  • L’Avenir d’Arcachon, 5 avril 1903
  • L’Avenir d’Arcachon, 19 avril 1903
  • L’Avenir d’Arcachon, 26 avril 1903
  • L’Avenir d’Arcachon, 31 mai 1903
  • L’Avenir d’Arcachon, 27 mars 1904
  • L’Avenir d’Arcachon, 26 juin 1904
  • L’Avenir d’Arcachon, 24 juillet 1904
  • Annales du sauvetage maritime, 1866
  • Annales du sauvetage maritime, 1867
  • Annales du sauvetage maritime, 1868
  • Annales du sauvetage maritime, 1869
  • Annales du sauvetage maritime, 1872
  • Annales du sauvetage maritime, 1874
  • Annales du sauvetage maritime, 1876
  • Annales du sauvetage maritime, 1877
  • Annales du sauvetage maritime, 1902
  • Annales du sauvetage maritime, 1903

 

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