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Lumière sur… La grande Louise et Jeanty Darmagnac

LES ARCHIVES MUNICIPALES DE LÈGE-CAP FERRET ONT POUR VOCATION DE CONSERVER LES ARCHIVES PUBLIQUES, MAIS AUSSI DES DOCUMENTS PRIVÉS, UNIQUES ET PARFOIS PERSONNELS. TOUS LES MOIS, DÉCOUVREZ UN DOCUMENT INÉDIT SUR VOTRE COMMUNE ! PAR SON INTÉRÊT HISTORIQUE, SON ASPECT ESTHÉTIQUE, OU SON ORIGINALITÉ, CE DOCUMENT TÉMOIGNE DE LA MÉMOIRE LOCALE.

Toute commune a ses « personnages », ces habitants qui, par leur singularité, leur excentricité parfois, ont marqué l’esprit de leurs concitoyens. Lège-Cap Ferret a les siens bien sûr. Ils s’appellent Marie Dourthes, plus connue sous le surnom de « La grande Louise » à Petit-Piquey, et Jean dit Jeanty Darmagnac, l’ancien gardien des réservoirs de Piraillan.

Ils partagent beaucoup de points communs : ils sont de la même génération (années 1860/1870), ils ont les mêmes origines (Les Landes), ils sont arrivés enfants sur le Bassin d’Arcachon. Et ils sont tous deux des figures pittoresques de la Presqu’île.

« Louise » de Petit-Piquey

Fille d’un meunier, Marie Dourthes est née le 18 mars 1868 à Beylongue, dans les Landes. Sa vie est tumultueuse au gré de ses rencontres, heureuses ou malheureuses. A seulement douze ans, elle est envoyée comme domestique à l’Hôtel de France d’Arcachon.

En 1889, elle épouse François Marraque, un marin testerin de dix ans son aîné, à Gujan. Le couple s’installe dans une cabane sur l’Ile aux Oiseaux. Marie devient un vrai pêcheur. Mais le bonheur est de courte durée. Son mari décède en 1897 à seulement trente-huit ans. Joueur invétéré, il se levait en catimini au petit jour pour rejoindre Arcachon et y jouer au casino sa maigre paye. Ses traversées à la nage, les vêtements roulés sur la tête, eurent raison de sa santé et provoquèrent son décès prématuré. Sa veuve se retrouve démunie.

La chance lui sourit pourtant en la personne d’un riche abbé, l’abbé Goureaud, qui l’engage comme marin et bonne à tout faire. A sa mort, elle devient même sa légataire universelle, héritant de sa villa et de sa pinasse au Cap Ferret.

Entre 1897 et 1904, elle remporte de nombreuses courses de pinasses organisées lors des fêtes estivales :

  • 4 juillet 1897 : Mmes Marracq et Barrès, lauréates de la course de tilloles femmes sur « Aimable Fernande »
  • 8 août 1897 : Mme Marracq, vainqueur de la course de pinasses femmes
  • 14 août 1898 : Alexandrine Marracq, 2ème place de la course de pinasses femmes, 1 800 mètres à parcourir avec deux virages
  • 14 juillet 1899 : Mmes Marracq et Barrès, 2èmes de la course de pinasses à rames femmes
  • 14 juillet 1900 : Mmes Maraque et Gatius, 1er prix de la course de pinasses montées par deux femmes
  • 14 juillet 1901 : Mmes Marraque et Gatius, lauréates de la courses de pinasses sur « Aimable Fernande »
  • 14 juillet 1902 : nouvelle victoire de Mmes Marraque et Gatius à la course de pinasses femmes
  • 14 juillet 1903 : Mmes Marraque et Gatius, vainqueurs de la course de pinasses à rames sur « Joyeux Pêcheur »
  • 14 juillet 1904 : encore une victoire pour Mmes Marraque et Gatius à la course de pinasses femmes

La misère la frappe à nouveau après sa rencontre avec un certain Simon, peintre, qui la dépouille de ses économies. La chance est à ses côtés lorsqu’elle entre au service de la famille Vidal en 1924. Ernest et Irène Vidal tiennent l’établissement des Trémières à Petit-Piquey, un café-restaurant qui fait également office de dancing, cinéma et hôtel. Marie Dourthes y est bien plus qu’une simple domestique, un membre de la famille à part entière. On la retrouve dans les recensements de population vivant au sein du foyer des Vidal, sous le nom d’Alexandrine Marraque en 1931, puis sous Louise Marraque en 1936.


La famille Vidal aux Trémières, Petit Piquey (Fonds Luc Dupuyoo, Archives municipales de Lège-Cap Ferret)
De gauche à droite : le petit Jean Vidal, Louise, Odette Pédemay, le petit Paul Vidal, Irène Vidal, son mari Ernest Vidal, et Pierre Vidal. Les cinq hommes sur les côtés sont des ouvriers qui travaillaient sur un chantier aux Jacquets.

C’est dans les années 1930 que le pittoresque de son personnage est immortalisé sur carte postale. Un détail pas si anodin car de toutes les cartes postales que nous avons dans nos différends fonds, Marie Dourthes est la seule habitante (à l’exception des parqueuses) à être photographiée et surtout nommée. Celle que l’on surnomme « Louise » ne passe pas inaperçue : grande, musclée, aux allures d’homme, toujours en pantalon rouge et vareuse bleue, portant le béret et roulant cigarette sur cigarette.


Marie Dourthes dite « Louise » (Fonds François Bisch, Archives municipales de Lège-Cap Ferret)

Louise décède tragiquement le 20 septembre 1956 à Piquey à l’âge de quatre-vingt-huit ans. Elle est renversée par une voiture alors qu’elle traverse imprudemment la chaussée derrière le car Citram en prenant livraison des journaux destinés à la boutique de ses patrons. Le journal Sud-Ouest lui rend alors hommage :

« Ces jours derniers, un simple fait divers nous apprenait l’accident mortel dont venait d’être victime une octogénaire, Mme Marraque, renversé par une automobile alors qu’elle traversait la route. Bien peu se sont doutés alors que « Louise », pittoresque et originale figure de la côte nord du Bassin, venait ainsi de trouver une fin tragique. Depuis plus de trente ans au service de la famille Vidal, « Louise », malgré ses 87 ans, était solide et sans infirmités. Toujours habillée en homme, elle avait vécu jusque-là comme un marin, fumant beaucoup et roulant elle-même ses cigarettes. Dans son jeune temps, elle participait aux régates qu’elle gagnait souvent. […] Tous ceux qui l’ont connue, et ils sont nombreux, habitants sédentaires ou estivants, garderont de « Louise » un souvenir ému. »

Jeanty Darmagnac de Piraillan

A l’instar de Louise Dourthes, Jean Darmagnac partage de modestes origines landaises. Il est né le 27 août 1875 à Escource. Son père est résinier. Sa famille s’installe vraisemblablement sur la Presqu’île entre 1877 (naissance du second fils Simon à Escource) et 1880 (naissance de la fille Pétronille au quartier d’Ignac à Lège).

A l’âge de vingt ans, Jean Darmagnac est enregistré au registre des matricules militaires de Bordeaux. Il est alors ostréiculteur et réside à La Teste (sans plus de précisions s’il s’agit de la section du Canon-Cap Ferret ou de La Teste même). Au cours de la Première Guerre mondiale, il est classé dans le service auxiliaire pour « faiblesse générale » et « hypertrophie cardiaque ».

A partir de 1896, la famille Darmagnac habite la section du Cap Ferret. Les parents et les enfants vivent sous le même toit jusqu’en 1906, d’après les recensements de population. Jean et Simon sont résiniers comme leur père.

Le 10 avril 1907, Jean épouse Marie Bouvalet, une jeune fille de dix-sept ans, à Pontex-les-Forges, dans les Landes. Sur le recensement de 1911, les époux vivent seuls. Leur fille Marcelle Germaine naît le 16 mai 1912 dans la section du Cap Ferret. Le couple semble s’être séparé peu de temps après car, lors des recensements de 1921 et de 1926, il n’y a aucune trace de la femme et de la fille de Jean Darmagnac. Il vit à nouveau avec ses parents. Où sont-elles passées ? Après recherches, son épouse est décédée en 1984 à Précy-sur-Loire dans le Cher.

Employé de Jeanne Lesca, petite-fille de Frédérick Lesca, il est à la fois résinier, garde-chasse, jardinier. Il passe pour un original, vivant tel un ermite dans une cabane en bordure des réservoirs de Piraillan, se disant témoin d’apparitions surnaturelles de la Sainte Vierge. L’historien et auteur local Luc Dupuyoo se souvient de son affection à l’empaillage des animaux, notamment des oiseaux qu’il capturait. Il apprivoise même un geai au cou duquel il attache un grelot pour l’avertir de l’arrivée d’un visiteur. Illettré certes, mais poète et musicien, il reçoit tout de même la médaille d’honneur agricole en janvier 1939.

Jean dit Jeanty Darmagnac décède le 6 janvier 1967 à Arcachon, victime de paralysie. L’acte est transcrit le 11 janvier suivant sur les registres de l’Etat-Civil du Cap Ferret, étant domicilié à Piraillan-Canon.

Une rue du lotissement de Piraillan-Forêt porte son nom, l’allée Jeanty Darmagnac, depuis 1969 (au moins).


Les réservoirs de poissons de Piraillan (Fonds Luc Dupuyoo, Archives municipales de Lège-Cap Ferret)

Votre histoire, notre mémoire

“Les souvenirs d’un homme constituent sa propre bibliothèque.”
Aldous Huxley, écrivain anglais (1894-1963)

Si vous avez des documents ou des anecdotes concernant Marie « Louise » Dourthes ou Jean « Jeanty » Darmagnac, n’hésitez pas à nous contacter ! Vos souvenirs nous permettront de mieux faire connaître l’histoire de notre commune.

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Service des archives
79 avenue de la Mairie, Lège bourg
archives.ad@legecapferret.fr
05.57.17.07.80

Sources et références

Les Archives Municipales de Lège-Cap Ferret :

  • Fonds de l’Etat-Civil : acte de naissance de Pétronille Darmagnac, le 16 août 1880 à Lège ; acte de naissance de Marcelle Germaine Darmagnac, le 17 mai 1912, au Cap Ferret ; transcription de l’acte de décès de Jean Darmagnac, le 11 janvier 1967 au Cap Ferret.
  • Recensements de la population de la commune de Lège, 1891-1936
  • Luc Dupuyoo, Autrefois…La Côte Noroit, Editions Confluences, 2006
  • Max Baumann, La Côte noroit, collection Le Temps Retrouvé, Editions Equinoxe, 1999

Les Archives Départementales de la Gironde :

  • Acte de naissance de François Marraque, le 22 mars 1859 au Teich
  • Acte de mariage de François Marraque et Marie Dourthes, le 22 novembre 1889 à Gujan
  • Acte de décès de François Marraque, le 27 mai 1897 à Arcachon
  • Matricule militaire de Jean Darmagnac, n°4169 / 1895, à Bordeaux
  • Recensements de la population de la section du Cap Ferret, commune de La Teste, de 1911 à 1936

Les Archives Départementales des Landes :

  • Acte de naissance de Marie Dourthes, le 18 mars 1868 à Beylongue
  • Acte de naissance de Jean Darmagnac, le 27 août 1875 à Escource
  • Acte de mariage de Jean Darmagnac et Marie Bouvalet, le 10 avril 1907 à Pontenx-les-Forges

Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF :

  • L’Avenir d’Arcachon, 18 juillet 1897
  • L’Avenir d’Arcachon, 15 août 1897
  • L’Avenir d’Arcachon, 21 août 1898
  • L’Avenir d’Arcachon, 16 juillet 1899
  • L’Avenir d’Arcachon, 15 juillet 1900
  • L’Avenir d’Arcachon, 21 juillet 1901
  • L’Avenir d’Arcachon, 20 juillet 1902
  • Arcachon-journal, 19 juillet 1903
  • L’Avenir d’Arcachon, 17 juillet 1904
  • Journal Officiel de la République Française, 11 janvier 1939

Sud-Ouest Archives :

  • Sud-Ouest, 21 septembre 1956
  • Sud-Ouest, 26 septembre 1956

 

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Adjoint à l’aménagement du territoire, urbanisme, logement

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À Lège-Cap Ferret, comme dans de nombreuses communes du littoral aquitain, les prix du fonciers s’envolent. Or, pour appliquer sa politique volontariste en matière de logements, la municipalité doit rester maîtresse de son foncier. C’est pourquoi nous acquérons des parcelles stratégiques, dès que nous le pouvons

Blandine Caulier

Adjointe à la vie scolaire et à la jeunesse

Nous créons la Maison des ados qui manquait à la Presqu’île

Nous veillons chaque jour à l’épanouissement et au bien être des enfants, en investissant dans nos 4 écoles et en créant de nouvelles structures, comme l’accueil périscolaire de Lège ou la future Maison des Jeunes.

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Adjointe aux affaires sociales et solidarité, petite enfance

Plus que jamais aux côtés des plus fragiles

Les crises à répétition qui ont marqué ce début de mandat ont aussi renforcé notre engagement. La municipalité, à travers le CCAS, a accentué son soutien envers les plus fragiles : nous avons distribué davantage d’aides à plus de bénéficiaires que prévus, toutes générations confondues. Nous avons également veillé à entretenir et resserrer le lien social.

Philippe de Gonneville

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Diminuer le trafic, c’est possible et nous nous y employons

La Presqu’ île est régulièrement bloquée par le trafic routier en saison. L’été, ce ne sont pas moins de 22 500 véhicules jour qui entrent sur la commune. Si nous diminuons de 15 à 20 % ce flot, le trafic restera dense, mais plus fluide. Avant d’envisager une limitation de l’accès à notre commune, il existe des solutions pour la désengorger. C’est la raison pour laquelle, depuis trois ans, nous avons engagé un travail de fond, en lançant une étude locale des mobilités, en renforçant les voies vertes et les liaisons douces entre les villages et en travaillant main dans la main avec la COBAN sur un futur réseau de transport en commun qui, dès 2024, proposera une alternative au tout voiture, toute l’année.

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De nouveaux services devenus incontournables

Dans un contexte social et économique tendu, nous continuons d’assurer au quotidien un service public de haute qualité, accessible et proche des habitants. Nous avons créé une série de nouveaux services qui aident nos concitoyens dans leurs démarches administratives et facilitent leur vie quotidienne.

Evelyne Dupuy

Adjointe à la sécurité et au domaine public

Plus d’hommes et plus de moyens pour votre sécurité et votre tranquillité

La sécurité est la première des libertés. Nous avons renforcé l’ensemble des moyens humains et matériels alloués à la police municipale, pour lui permettre d’être encore plus présente sur le terrain, toute l’année. Au quotidien, nous agissons pour apaiser les vitesses et les conflits entre citoyens.

Luc Arsonneaud

Conseiller municipal délégué aux  risques naturels majeurs

Innover pour mieux protéger

En réponse aux incendies de l’été 2022, nous avons mis en place des mesures concrètes et inédites, avec les acteurs publics et les riverains, pour mieux prévenir le risque, alerter la population, faciliter le travail des secours et anticiper une éventuelle évacuation.

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Adjoint aux sports, à la vie associative et aux personnes porteuses de handicap

Soutenir les associations coûte que coûte

Les clubs et associations sont les piliers de notre vie locale, ils irriguent toutes les générations et tous les villages. Nous les soutenons humainement, matériellement et financièrement, pour leurs grands projets et leur quotidien. Nous avons aussi œuvré pour renforcer les échanges entre bénévoles

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La culture et les animations rassemblent nos concitoyens, au-delà de leur âge ou de leurs sensibilités. Notre priorité est d’assurer l’accès à une culture de qualité pour tous, à travers nos grands événements, nos temps forts et nos enseignements artistiques et de proposer des temps de convivialité toute l’année.

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En période de crise sanitaire puis de tension économique, les marchés municipaux doivent rester des lieux d’achat et de rencontre. Avec des périodes d’ouverture élargies et des investissements matériels, nous préservons comme un trésor cette économie de proximité qui dynamise nos villages.

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Laetitia Guignard

1ère adjointe aux finances, à l’administration générale, à la démocratie participative et à la vie économique

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