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Lumière sur… Marcel Aymé au Cap Ferret

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Voici le mois de septembre arriver et avec lui, la rentrée des classes ! Les nouveaux élèves de CE2, CM1 et CM2 découvriront sans doute les aventures de Delphine et Marinette des Contes du chat perché. Ce recueil de contes, publiés entre 1934 et 1946, suit ces deux petites filles vivant dans une ferme avec leurs parents et des animaux doués de parole. Ces contes fantaisistes ont été imaginés par Marcel Aymé qui affirme les avoir écrits « pour les enfants de quatre à soixante-quinze ans ».

L’auteur est un habitué du Cap Ferret où il est venu régulièrement en vacances pendant 30 ans. Il aimait à dire : « Ici, je ne fais rien et c’est beaucoup pour la vie d’un homme de trouver un lieu où il puisse ne rien faire quelquefois. »

Un écrivain touche-à-tout

Le benjamin de six enfants, Marcel Aymé est né le 29 mars 1902 à Joigny, dans l’Yonne. A la mort de sa mère, en 1904, il est confié, avec sa sœur Suzanne, aux grands-parents maternels, qui exploitent une tuilerie, une ferme et un moulin dans le Jura. C’est là que Marcel découvre le monde rural qui inspirera ses romans et ses contes.

Marcel Aymé est l’auteur de dix-sept romans, comme La Jument verte ou La Vouivre. Mais il n’est pas qu’un écrivain. Il est également un conteur (Les Contes du chat perché), un dramaturge (son plaidoyer contre la peine de mort, La Tête des autres), un nouvelliste (une dizaine de recueils, dont Le Passe-Muraille), un scénariste (La Rue sans nom d’après son propre roman, Crime et Châtiment), un journaliste (trois cents articles, parus dans Gringoire, Marianne, Combat, Carrefour ou Le Figaro) et un essayiste (le sarcastique Confort intellectuel).

Il a également traduit des auteurs américains importants comme Arthur Miller (Les Sorcières de Salem, Vu du pont) et Tennessee Williams (La Nuit de l’iguane).

Son ironie, son humour caustique, sa truculence font de Marcel Aymé un écrivain très populaire qui sait parfaitement faire entrer le merveilleux, la fantaisie ou le fantastique dans la vie de ses personnages.

Un vacancier fidèle du Cap Ferret

Au printemps 1938, Marcel Aymé et Marie-Antoinette, sa femme, sont rejoints au Cap Ferret par leurs amis Louise et Emmanuel Bove.

En septembre 1939, le couple Aymé est en vacances sur la Presqu’île lorsqu’éclate la Seconde Guerre mondiale. Après la déclaration de guerre à l’Allemagne, ils décident de prolonger leur séjour et de ne regagner Paris que plus tard.

Le 25 septembre, dans une lettre adressée à son frère Georges, Marcel Aymé raconte qu’il s’est présenté à la gendarmerie et qu’il attend d’être convoqué pour une visite médicale. Il s’inquiète de la situation internationale : dans le cas où l’Allemagne serait vaincue, Staline représenterait une grande menace.

Le 4 décembre, Aymé écrit à Raymond Queneau, mobilisé à Nantes. Il a lu son roman Un Rude Hiver qu’il a apprécié et qui lui semble meilleur que ses précédents livres. En attendant d’être réformé, il lit le journal local, La Petite Gironde, et se rend par bateau une ou deux fois par mois à Arcachon où il fait provision de journaux. Il cueille des champignons et travaille aussi. Il invite Raymond Queneau au Cap Ferret.

Trois jours plus tard, il informe son frère Georges qu’il s’est remis à un roman, délaissant son Henri IV qui l’intéresse pourtant. Un médecin major est venu le voir à domicile en vue de sa réforme éventuelle.

Cette réforme ne sera pas difficile pas à obtenir au vu de sa piètre constitution physique. Vingt ans plus tôt, Marcel Aymé a contracté la grippe espagnole qui l’a contraint à abandonner ses études de mathématiques spéciales. Durant l’hiver 1918-1919, cette pandémie ravage l’Europe, touchant principalement les jeunes adultes. Elle entraîne la mort de plus de 30 millions de personnes dans le monde, dont plus de 400.000 en France. Aymé en gardera toute sa vie des séquelles neurologiques sévères : des crises d’épilepsie, une faiblesse musculaire (la myasthénie), responsable de chutes et d’une ptose des paupières , un visage figé sans expression, des troubles de la parole. C’est d’ailleurs à la suite d’une de ses crises d’épilepsie qu’il commence son premier roman Brûlebois en 1925, poussé par sa sœur Camille qui lui conseille d’écrire pour occuper son temps de convalescence. Une fois réformé, l’écrivain peut donc continuer à se consacrer à la littérature.

Le 1er avril 1940, Marcel Aymé remercie Nathalie Parain pour les jolies illustrations du conte « Les Cygnes » (l’un des Contes du Chat Perché). Elle est aussi chargée d’illustrer le conte « Le Mouton ». Il prend également des nouvelles de son mari qui a été rappelé pour la deuxième fois depuis le début de la guerre. Pour sa part, il reste au Cap Ferret.

Le 15 juin, Marcel Aymé invite sa sœur Camille et son mari, qui se trouvent à Aix-les-Bains, à venir dans la maison du Cap Ferret dont le loyer est payé jusqu’au 15 juillet. Il s’inquiète aussi pour sa deuxième sœur Suzanne et son mari qui ont évacué Paris. Il décrit les abus des commerçants et des propriétaires du Cap Ferret qui profitent des réfugiés en pratiquant des prix exorbitants sans que les autorités informées n’interviennent.

« Vu la menace de cherté de la vie due à l’afflux de riches réfugiés et à leur exploitation éhontée, nous envisageons de quitter le Ferret, mais non pas immédiatement, notre loyer étant payé jusqu’au 15 juillet. Je me demande d’ailleurs si les choses ne vont pas de même partout où l’on accueille des réfugiés. Il est arrivé tout à l’heure au Ferret un pauvre homme qui avait fui Paris ou la région et auquel un restaurateur de Bordeaux a fait payer une canette de bière 22 francs. Quelle honte. Ici, une bicoque en bois de deux pièces avec l’eau à la pompe se loue 6 000 francs pour trois mois, une maison confortable 25 000. Sans doute n’est-ce pas une catastrophe pour les riches Belges qui sont arrivés ici dans de luxueuses voitures. »

Durant l’été 1940, Aymé rédige son roman La Belle Image au Cap Ferret (dont il termine l’écriture à l’automne suivant). Marcel et Marie-Antoinette rentrent à Paris à la fin du mois d’août. Ils seront restés sur la Presqu’île durant près d’un an et ils ne reviendront que quelques années plus tard. En effet, en avril 1946, Aymé écrit à Louise Bove qu’il va passer quelques jours dans un village du Loiret à Pâques avec sa famille. Ils ont renoncé aux vacances au Cap Ferret en raison des prix devenus prohibitifs.

Pourtant, en août 1948, les voilà de retour ! Les vacances sont toujours studieuses, Aymé travaillant sur ses prochains projets littéraires, comme en août 1951 où il achève une pièce de théâtre et commence un nouveau roman pour Gallimard. Un journaliste de Paris-Presse, L’Intransigeant le rencontre dans une maison de bois appelée « Nitouche » et « qui sent le sel et la résine ».

« La grande distraction de Marcel Aymé en vacances, c’est le rami. Ce jeu naïf et matois à la fois le bouleverse. Il fait d’interminables parties avec des partenaires qu’il a fait venir tout exprès de la butte Montmartre […] Seul point noir à l’horizon : Mme Aymé et sa fille Colette soupçonnent leur époux et père de frivolités gastronomiques : « Songez-donc, me disent-elles, que depuis qu’il est ici, il a tout le temps mal à l’estomac. » Et dans un bâillement confidentiel (car Marcel a dressé l’oreille) : « Ce sont les huîtres. »

Photos de Marcel Aymé et ses filles et petite-fille au Cap Ferret, Paris-Presse L’intransigeant, 14 août 1951 (RetroNews)

A l’été 1960, on le retrouve à la villa Pouquette dans le quartier de la Brise.

« Son désir le plus cher ?
Acheter du terrain et y faire construire une petite maison, où il sera « chez lui » et pourra venir… le plus souvent possible.
Comment passe-t-il ses vacances ?
Il se baigne, fait du bateau, mais.. ne pêche pas car, assure-t-il « c’est trop pénible ! »
L’auteur du Confort intellectuel, soucieux du sien durant les mois de repos, ne travaille pas, ne reçoit pas – fût-ce des admirateurs – mais aime à jouer avec ses trois jeunes enfants.
Un livre est en préparation, cependant, pour la rentrée d’octobre : « Les Tiroirs de l’inconnu ». »

D’après nos recherches, Marcel Aymé aurait occupé plusieurs villas au cours de ses années de villégiature au Cap Ferret :

  • La villa Takis (rue des Orangers, quartier du Mimbeau)
  • La villa Gipsy (quartier des 44 hectares)
  • La villa Pouquette (8 rue du Mimbeau)
  • La villa Nitouche
  • La villa Ene Chokoa (allée des Pingouins, quartier du Phare, près de l’école).

Il passe également les étés 1961 et 1963 au Cap Ferret.

Marcel Aymé sur la terrasse de la Villa Les Pêcheurs, de son ami Jean Anouilh, à l’été 1965 (photo Lecture, Sud-Ouest, 16 octobre 1967)

Marcel Aymé décède le 14 octobre 1967 à l’âge de 65 ans à son domicile de Montmartre, terrassé par une congestion pulmonaire.

Le journal Sud-Ouest lui rend hommage dans son édition du 16 octobre avec un encart dédié à ses vacances sur la Presqu’île. Son auteur, Dominique Lopez, avait pu le rencontrer deux étés plus tôt.

« Il était devenu un, parmi tant d’autres, en short, polo et espadrilles, qui flânait le long des ruelles bordées de cabanes en bois du quartier des pêcheurs, au Cap-Ferret, où il aimait à retrouver dès la fin du mois de juin, ″ce certain climat du loin des villes, cette odeur sauvage des yuccas et des genêts sur les dunes, cette impression d’exaltante renaissance dans la solitude des grands pins″. Il considérait d’ailleurs assez la côte ouest du bassin d’Arcachon comme un des derniers paradis terrestres. ″Je n’y fais rien, m’avait-il dit, et c’est beaucoup, pour la vie d’un homme, de trouver un lieu où il puisse n’y rien faire, quelquefois…″ […]
Lors de l’entretien qu’il m’avait accordé, Marcel Aymé était demeuré fidèle à sa réputation ; visage fermé derrière ses lunettes de soleil, le geste avare (excepté pour les gauloises), figé tel un bouddha ou un pape (!), le ton de la voix ″canonique″.
Au demeurant, sous cette apparence peu engageante, il savait être très sociable et d’une compagnie pour le moins fort aimable…″Les vacances, pour moi, ce n’est pas se baigner, se dorer, pêcher ; c’est lézarder, ne pas penser, ou ne penser à rien ! ″
Le bassin d’Arcachon, c’était un peu son ″chemin des écoliers″, et il y aura laissé en somme beaucoup plus qu’une ″danse de mouches dans un rayon de soleil″ ! »

Les amis de Marcel Aymé sur la Presqu’île

Emmanuel Bove (1898-1945)

Au printemps 1938, Louise et Emmanuel Bove s’installent auprès de Marcel Aymé et son épouse, au Cap Ferret. Emmanuel Bove (1898-1945) est un écrivain et, pour travailler au calme, il préfère se réfugier à Bordeaux. Louise donne des cours de sculpture dans la villa de location qu’ils occupent (la villa Les Goélands).

Les deux femmes vont à la plage, tandis que leurs époux se détendent, en jouant au ping-pong ou au billard.

A la fin du mois de juin 1939, la maison d’édition Gallimard refuse le manuscrit de Mémoires d’un homme singulier, dernier roman d’Emmanuel Bove. Il est très affecté par ce rejet. L’ouvrage ne paraîtra que près de cinquante ans plus tard chez Calmann-Lévy.

Emmanuel et Louise Bove au Cap Ferret en 1939 (site officiel dédié à Emmanuel Bove)

En 1940, Emmanuel Bove est mobilisé de mars à juillet en tant que travailleur militaire dans une fonderie dans le Cher. Sa femme Louise est restée au Cap Ferret.

Avant de mourir, il avait désigné son ami Marcel Aymé comme légataire universel. Il se charge de la publication posthume, un an après la mort d’Emmanuel Bove, de son roman Non Lieu.

Guy Vignoht (1932-2010)

Guy Vignoht, peintre, écrivain et critique d’art français, était un ami de Marcel Aymé. Il l’a côtoyé lors de séjours estivaux au Cap Ferret.

« Dans ma Triumph rouge décapotée, Josette et moi entrons dans les parfums des pins du Cap Ferret, bercés par la houle lente de leurs cimes. C’est l’allégresse des vacances. Dans le centre, près du phare, un nouveau « stop » a été planté dans le sable. Mes pneus frôlent la pointe des chaussures de deux malabars bordelais. Ils cognent mon capot et envoient au diable ces « salauds de parisiens ».
Nous arrivons au studio que nous louons, Villa Nik et Pat, un de ces noms d’opérette […]
Mes toiles à peine déposées, nous roulons vers la Villa Pouquette, quartier de la Brise, avenue E. Marcel Aymé, depuis 1930, vient en famille écrire et se reposer « au Ferret ». Plusieurs de ses pièces de théâtre y ont vu le jour, jusqu’au dernier acte. […] »

Guy et son amie Josette Véron-Daudet ont pour habitude de rejoindre la famille Aymé à la Villa Pouquette pour l’apéritif. Là-bas, il n’était pas rare de croiser leurs amis, comme les Lillet, producteurs de l’alcool du même nom. Guy Vignoht a également connu la petite cabane au fond du jardin qui servait de refuge à Marcel Aymé pour s’isoler et travailler.

« La cabane de bois blanc était isolée au milieu de deux ares d’herbes. Sans doute un abri pour outils de jardinier. Dans ce domaine théâtral et lilliputien, les après-midis, il s’enfermait pour écrire ses pièces de théâtre. Une lucarne, grande comme un mouchoir de poche, laissait apparaître son visage, vers dix-huit heures, lorsque je l’attendais dans l’herbe, sur sa proposition. »

Il lui arrivait parfois de le croiser dans la librairie, puis, lors de promenades dans les sentiers de sable sous les pins, il lui racontait, « de sa voix monocorde, des histoires du Cap Ferret, certaines surréalistes. »

Ces séjours sont aussi l’occasion pour le peintre de trouver de nouvelles sources d’inspiration.

« Un des plus chauds matins d’août du Ferret, vers midi, je peignais quelques toiles devant les troncs d’arbres blancs, rachitiques, morts, tordus par le vent de l’Océan. Ils étaient déshabillés de leurs écorces par le temps, oubliés, en lisière des grands pins vivants aux hautes cimes habitées et bercées par le chant du vent plein d’allégresse dans les aiguilles des pins. Seul un écureuil exubérant cassait les silences de la forêt en sautant de tronc en tronc. »

En octobre 1963, il présente, Galerie Iris à Paris, vingt grandes peintures évoquant, dans les forêts du Jura, la Vouivre imaginée par Marcel Aymé qui préface d’ailleurs l’exposition.

Georges Papazoff (1894-1972)

Né Papazov en 1894 à Yambol, en Bulgarie, Georges Papazoff est un peintre surréaliste et un écrivain. En 1948, Marcel Aymé lui recommande le Cap Ferret :

« Plusieurs étés de suite, il était allé là-bas et cette fois nous voulions être ensemble. Comme d’habitude je partis le premier et Derain arriva quelques jours après. Parmi les jolis pins du Cap, je louai pour moi deux pièces. Au bout de vingt-quatre heures, ma maison était organisée […]. »

Vers 1950, les deux hommes s’apprennent mutuellement leur art au Cap Ferret, Papazoff enseignant à Aymé les premiers éléments de la peinture, et Aymé apprenant à Papazoff à écrire des romans. Papazooff dira de son ami marcel qu’il « s’y prenait avec respect, application, vénération. Je lui indiquais les couleurs et je retrouvais dans ses toiles un réalisme proche de celui de ses écrits. »

Sa fille Myriam, une artiste tout comme son père, a réalisé ici un portrait de Marcel Aymé, à la mine de plomb et daté de 1949.

Myriam Papazoff, Portrait de Marcel Aymé, été 1949, Cap Ferret (Balkan Auction)

Jean-Pierre Mocky (1929-2019)

Le film La Bourse et la Vie est la seule collaboration de Jean-Pierre Mocky et Marcel Aymé. Sorti en 1966, le long-métrage met en scène Fernandel. Aymé en signe les dialogues. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui aurait poussé Fernandel à accepter ce projet.

« Je ne me fis pas prier pour aller à la rencontre de l’auteur de La Jument verte, qui, par chance, avait apprécié Snobs ! et Un couple. Basé au Cap Ferret, il était flanqué d’Yvonne, une épouse portée sur la bouteille. Pour avoir la paix, il avait loué une cabane de pêcheur d’huîtres sur pilotis, où il s’isolait aussi souvent que possible. C’est dans cet abri de fortune, où nous nous rendions tantôt à pied (à marée basse), tantôt en barque (à marée haute), que le coscénariste Fernand Marzelle, Marcel Aymé et moi avons écrit et peaufiné le scénario de La Bourse et la Vie. »

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Aldous Huxley, écrivain anglais (1894-1963)

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Sources et références

Les archives de Sud-Ouest (en ligne) :

  • L’édition du 09 août 1953
  • L’édition du 10 août 1960
  • L’édition du 06 juillet 1961
  • L’édition du 11 août 1985

RetroNews, le site de presse ancienne de la BnF :

  • Paris-presse, L’Intransigeant, 14 août 1951
  • Carrefour : la semaine en France et dans le monde, 15 août 1951
  • Carrefour : la semaine en France et dans le monde, 6 février 1952

Google Books :

  • Cahier Marcel Aymé, Numéro 22, 2004

 

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